samedi 7 janvier 2012

Puritanisme hypocrite?



Pas facile pour la Maison Simons de faire des campagnes publicitaires. Après s’être fait reprocher l’hypersexualisation des jeunes et la maigreur de ses mannequins, voilà qu’elle doit composer avec le puritanisme commercial des dirigeants de l’Université Laval.
Mon alma mater vient de s’opposer pour une deuxième fois aux ambitions d’autofinancement des joueuses de l’équipe de rugby du Rouge et Or.  Alors qu’elle leur avait interdit la publication d’un calendrier exhibant leurs charmes, elle s’oppose cette fois à ce que ces mêmes étudiantes participent à une campagne publicitaire de la Maison Simons.
La raison officielle : « Hors de question que des athlètes du Rouge et Or se prêtent à des publicités pour des entreprises, même au bénéfice de leur équipe. […] Nos étudiants ne font pas de pub […] avec personne. […] Que ce soit des étudiants du Rouge et Or ou un crack d'un domaine X ou Y, attacher l'étudiant et l'Université Laval dans un exercice de commercialisation, ce n'est pas dans nos valeurs.» Bref, il n’est pas question pour l’Université Laval d’associer les étudiants ou le nom de l’université à des entreprises commerciales.
Le journaliste n’a cependant pas précisé s’il avait mené son entrevue au Pavillon Kruger de l’Université Laval, au Pavillon La Laurentienne de l’Université Laval, au Pavillon Abitibi-Price de l’Université Laval ou au Pavillon Desjardins de l’Université Laval…

Dites, vous connaissez l’histoire du curé qui prêchait l’abstinence et pieutait avec la bonne sœur?