Pierre Simard
Journal de Québec, 10 mars 2011, Lettre du jour, p.19.
Il existe deux catégories de politiciens : les « bons » et les « mauvais ». De toute évidence, les Québécois préfèrent les « mauvais ».
On le sait, le gouvernement ne crée pas de richesse, il la distribue. Aussi, le « bon » politicien s’assure que ses décisions rapportent plus qu’elles ne coûtent à la société. Il améliore le bien-être global de la société lorsque les avantages retirés par ceux qui profitent de ses largesses sont supérieurs aux pertes de ceux qui en paient la facture. À l’inverse, le « mauvais » politicien met de l’avant des politiques sans regarder à la dépense.
Le problème, voyez-vous, c’est que notre système politique nous conduit la plupart du temps à élire les « mauvais » politiciens plutôt que les « bons ». Je m’explique!