mercredi 19 janvier 2011

Le Québécois crétin

Pierre Simard
La Presse, Forum, mercredi le 19 janvier 2011, p. A21. (disponible sur Cyberpresse)
Le Journal de Québec: Crétin, crétinisme et crétinisation, Opinion, vendredi le 21 janvier 2011, p.17

Il n’y a pas si longtemps, avant la révolution tranquille, nos parents géraient leurs vies eux-mêmes et n’attendaient pas grand-chose du gouvernement. Le bon citoyen subvenait à ses besoins et à ceux de sa famille… tout simplement!

Le monde a bien changé. De nos jours, le bon citoyen est celui qui paie ses taxes et ses impôts sans rien dire. En réalité, chez les bien-pensants, on assimile le Québécois à un crétin.

samedi 8 janvier 2011

Les loups!

Pierre Simard
Journal de Québec, samedi le 8 janvier 2011, p.19
Journal de Montréal, mercredi le 12 janvier 2011, p.26

Ça y est, la période prébudgétaire est amorcée. Celle ou les syndicats, les corporations professionnelles et autres groupes d’intérêt se disputent la richesse des autres. La période des loups!

On peut diviser notre société en deux catégories : les producteurs de richesse (les travailleurs, les entrepreneurs) et les bénéficiaires de faveurs publiques. Désolé, mais les politiciens ne créent pas de richesse: ils ne font que redistribuer celle des citoyens. Et la perspective d’un budget, ça excite les prédateurs de fonds publics.

mardi 4 janvier 2011

Les professionnels de la compassion

Pierre Simard
Le journal de Québec, 4 janvier 2011, p.13
La Presse, Opinion, vendredi le 7 janvier, p.A15. (disponible sur Cyberpresse)

En ce début d’année, les professionnels de la compassion en profitent pour faire étalage de leur souci du bien commun. Invariablement, ils se «répandent» en solidarité. Le message est sans équivoque : il suffit de prélever toujours davantage des revenus des contribuables et de laisser les âmes attendries que sont les politiciens, chefs syndicaux et groupes d’intérêt promouvoir l’entraide entre citoyens.

Par un drôle de hasard, ces élans de compassion coïncident avec la préservation des privilèges aux syndiqués, aux artistes, aux agriculteurs, aux grandes entreprises, aux environnementalistes, aux amis du parti… voire au renflouement de la caisse de retraite des employés de la Ville de Montréal. La routine quoi!