mardi 26 octobre 2010

La simplicité volontaire? Je n’ai pas le temps!

Pierre Simard
Le Journal de Québec, 26 oct. 2010, Page 17.

Ce dimanche, le Journal m’offrait 10 trucs pour faire une vraie différence sur les changements climatiques. On me proposait d’utiliser le transport en commun et de bannir ma sécheuse en étendant mon linge dehors, même en hiver. Vous voulez savoir? Je n’ai pas le temps!

Il y a une dizaine d’année, mon travail m’a amené à parcourir l’Afrique. J’avais été frappé par le nombre d’heures que devait consacrer quotidiennement un Africain pour sa subsistance : alimenter le feu, laver le linge à la rivière, marcher pour rapporter de l’eau, etc. Je me disais alors que ma richesse provenait du fait que la croissance et la prospérité économique me permettaient de libérer du temps pour améliorer ma qualité de vie.

samedi 23 octobre 2010

Bridons le pouvoir d’agir des politiciens!

Le Soleil, Opinion, samedi 23 octobre 2010, p.51
La Presse, Pour nos jeunes, limitons le pouvoir de taxer des politiciens!, cyberpresse, dimanche le 24 octobre.

(Extrait de la conférence prononcée par Pierre Simard, professeur à l’Enap, au colloque du Réseau Liberté-Québec, samedi le 23 octobre 2010)

Le Québec des 50 dernières années a privilégié la génération actuelle et gonflé les budgets en sa faveur. Le fardeau du vieillissement sera vraisemblablement assumé par une portion de plus en plus étroite de travailleurs. Saurons-nous gérer le choc des générations ?

mercredi 20 octobre 2010

Bonhommes patates, les Québécois

Jacques Dupuis
Le soleil, Carrefour des lecteurs, mercredi le 20 octobre 2010.

Jeudi dernier le Conseil Québécois du nautisme (CQN) nous annonçait que 22 personnes ont perdu la vie par noyade au cours de l’été 2010. Malgré un été propice aux sports nautiques, nous n’aurons finalement enregistré que trois noyades de plus qu’en 2009.

lundi 4 octobre 2010

La religion bleue

Pierre Simard

Même dans ses rêves les plus fous, Mgr Ouellet n’aurait pu imaginer que son départ pour Rome ouvrirait la porte à la concurrence. Depuis septembre, une nouvelle vague mystique déferle sur Québec : la religion bleue. On ne compte plus les croyants et les professions de foi entourant le retour de l’enfant prodigue.