lundi 15 septembre 2008

Contribution du pétrole albertain à la paix et à la stabilité mondiales, ainsi qu'au maintien de prix

Jean-Luc Migué
Les réserves prouvées (et économiquement accessibles) de pétrole contenues dans les sables bitumineux de l’Alberta sont estimées à 300 milliards de barils. En réserves prouvées, le Canada est le deuxième pays au monde. Les réserves potentielles atteignent les 2 500 milliards, soit 8 fois l’Arabie saoudite. (Les réserves des schistes bitumineux du Colorado, de l’Utah et du Wyoming s’élèveraient à 1,5-1,8 milliard de barils). Comme pour le charbon et le gaz naturel, les réserves de pétrole sont illimitées. (Source : Rand Corporation, 2005).

samedi 13 septembre 2008

Gilles Vigneault et les incultes

Pierre Simard

Si j’ai bien compris le poète et chanteur Gilles Vigneault, la politique c’est comme la culture. Ne pas adhérer à la souveraineté s’apparente à ne pas aimer une œuvre d’art. Le simple fait de ne pas l’apprécier, fait de vous un inculte. Un ignorant qui n'a rien compris à la démarche de l’artiste ou du souverainiste. Un "homo économicus" incapable de discerner ce qui est bon pour lui. Un déficient mental finalement.

J'en déduis que Gilles Vigneault rêve d’un Québec souverain ou l'inculte sera sous la tutelle de l'État et privé de son droit de vote.

N.B. Chez les incultes, un tel régime politique s’appelle une dictature.

Le Québec : région à faible croissance mais à revenu élevé. Le paradoxe résolu

Jean-Luc Migué et Gérard Bélanger

La plupart des économistes canadiens concluent, à la lumière des données observables, que le Québec décline relativement depuis de nombreuses décennies. En contrepartie, nombre d’observateurs québécois, s’inspirant du même dossier empirique, démontrent que le revenu par habitant des Québécois a monté au moins aussi vite que dans les provinces à croissance rapide. La thèse avancée dans cet écrit est que dans une économie intégrée comme l’est le Canada, les ajustements interrégionaux aux variations de croissance globale se réalisent par la mobilité de la population, non pas par l’élargissement des écarts de revenu. Corollaire : nonobstant la piètre croissance globale du Québec, le revenu par habitant des Québécois converge vers le niveau national.