Le gouvernement Marois jongle avec plusieurs scénarios qui prévoient des
augmentations de droits de scolarité variant de 2 à 3,5%, soit de 46 $ à
83 $ par année. Le gouvernement Charest avait prévu une hausse de 254 $
par année pendant sept ans. De son côté, la CAQ souhaite que quatre
grandes universités puissent fixer leurs droits de scolarité et que,
dans les autres universités, on module les droits de scolarité selon le
domaine d'études. Que privilégiez-vous comme solution?
Laissez-faire!
Il faudrait autoriser nos universités à
déterminer elles-mêmes les droits de scolarité, et ce, en fonction de la
demande pour leurs divers programmes de formation. Les droits de scolarité
deviendraient en quelque sorte un indicateur de la valeur réelle de ces formations.
Dans un tel scénario, les programmes prisés par les étudiants seront ceux qui
offrent le meilleur ratio qualité-prix; ceux qui leur en donneront pour leur
argent; ceux qui leur permettront de rentabiliser leur investissement par
l’accession à un emploi qui valorise la formation qu’ils ont chèrement acquise.
N’ayez crainte, nos étudiants savent ce qui est bon pour
eux. Ils bouderont ces programmes douteux qui ne satisfont pas leurs attentes; ils
fuiront ces programmes qui ne mènent nulle part, sinon au chômage. Nous
n’aurons plus besoin du bon jugement d’un ministre pour discriminer ce qui va
ou ne va pas dans les universités québécoises. Les clientèles étudiantes s’en
occuperont très bien.