Pierre Simard
Journal de Québec, 16 juillet 2010, p.17
On assiste présentement à un véritable désaveu de la classe politique. Au fils des ans, de nombreux sondages nous ont révélé qu’une importante majorité de citoyen ne faisait plus confiance aux politiciens.
Il y a sans doute plusieurs raisons qui expliquent cette désaffection politique. La principale, c’est que les politiciens ont abusé de l’ignorance rationnelle des citoyens : ils ont trop longtemps présumé qu’ils pouvaient raconter n’importe quoi et que le citoyen, isolé, n’investirait ni temps ni argent pour vérifier la véracité de leurs propos.
Article épinglé
vendredi 16 juillet 2010
dimanche 4 juillet 2010
Le p’tit bonheur!
Pierre Simard
Journal de Québec, vendredi le 2 juillet 2010, p.17.
Au printemps, notre ministre des Finances clamait que la finalité de ses actions n’était pas d’équilibrer le budget mais que nous soyons heureux comme peuple. Il n’en fallait pas plus pour émoustiller la classe politique, chacun revendiquant le «Félix» du marchand de bonheur de l’année. Comme si la poursuite du p’tit bonheur n’avait pas de prix.
Quotidiennement, les Charest, Bachand, Labeaume, Tremblay se bousculent au portillon pour annoncer un TGV, un tramway, un aérotrain, des jeux olympiques, un amphithéâtre de hockey ou une subvention providentielle à une quelconque entreprise en difficulté. Le peuple entier est suspendu à leurs lèvres. Que serions-nous sans eux?
Journal de Québec, vendredi le 2 juillet 2010, p.17.
Au printemps, notre ministre des Finances clamait que la finalité de ses actions n’était pas d’équilibrer le budget mais que nous soyons heureux comme peuple. Il n’en fallait pas plus pour émoustiller la classe politique, chacun revendiquant le «Félix» du marchand de bonheur de l’année. Comme si la poursuite du p’tit bonheur n’avait pas de prix.
Quotidiennement, les Charest, Bachand, Labeaume, Tremblay se bousculent au portillon pour annoncer un TGV, un tramway, un aérotrain, des jeux olympiques, un amphithéâtre de hockey ou une subvention providentielle à une quelconque entreprise en difficulté. Le peuple entier est suspendu à leurs lèvres. Que serions-nous sans eux?
dimanche 30 mai 2010
Bombardier et la course aux faveurs!
Pierre Simard
Journal de Québec, vendredi 28 mai 2010, p.19.
«Détruire la concurrence, c’est tuer l’intelligence» (Frédéric Bastiat)
Pour Bombardier, l’argent public n’a pas d’odeur. Alors qu’un manufacturier espagnol (CAF) promet une économie de 15 % à 20 % sur une facture de 3 milliards de dollars pour le renouvellement des voitures du métro de Montréal, le consortium Bombardier-Alstom investit dans la recherche de privilèges: lobbies politiques, propagande médiatique et recours aux tribunaux. L’enjeu est de taille : on parle d’un demi-milliard à soutirer des poches des contribuables!
Journal de Québec, vendredi 28 mai 2010, p.19.
«Détruire la concurrence, c’est tuer l’intelligence» (Frédéric Bastiat)
Pour Bombardier, l’argent public n’a pas d’odeur. Alors qu’un manufacturier espagnol (CAF) promet une économie de 15 % à 20 % sur une facture de 3 milliards de dollars pour le renouvellement des voitures du métro de Montréal, le consortium Bombardier-Alstom investit dans la recherche de privilèges: lobbies politiques, propagande médiatique et recours aux tribunaux. L’enjeu est de taille : on parle d’un demi-milliard à soutirer des poches des contribuables!
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