Pierre Simard
Si j’ai bien compris le poète et chanteur Gilles Vigneault, la politique c’est comme la culture. Ne pas adhérer à la souveraineté s’apparente à ne pas aimer une œuvre d’art. Le simple fait de ne pas l’apprécier, fait de vous un inculte. Un ignorant qui n'a rien compris à la démarche de l’artiste ou du souverainiste. Un "homo économicus" incapable de discerner ce qui est bon pour lui. Un déficient mental finalement.
J'en déduis que Gilles Vigneault rêve d’un Québec souverain ou l'inculte sera sous la tutelle de l'État et privé de son droit de vote.
N.B. Chez les incultes, un tel régime politique s’appelle une dictature.
Article épinglé
samedi 13 septembre 2008
Le Québec : région à faible croissance mais à revenu élevé. Le paradoxe résolu
Jean-Luc Migué et Gérard Bélanger
La plupart des économistes canadiens concluent, à la lumière des données observables, que le Québec décline relativement depuis de nombreuses décennies. En contrepartie, nombre d’observateurs québécois, s’inspirant du même dossier empirique, démontrent que le revenu par habitant des Québécois a monté au moins aussi vite que dans les provinces à croissance rapide. La thèse avancée dans cet écrit est que dans une économie intégrée comme l’est le Canada, les ajustements interrégionaux aux variations de croissance globale se réalisent par la mobilité de la population, non pas par l’élargissement des écarts de revenu. Corollaire : nonobstant la piètre croissance globale du Québec, le revenu par habitant des Québécois converge vers le niveau national.
La plupart des économistes canadiens concluent, à la lumière des données observables, que le Québec décline relativement depuis de nombreuses décennies. En contrepartie, nombre d’observateurs québécois, s’inspirant du même dossier empirique, démontrent que le revenu par habitant des Québécois a monté au moins aussi vite que dans les provinces à croissance rapide. La thèse avancée dans cet écrit est que dans une économie intégrée comme l’est le Canada, les ajustements interrégionaux aux variations de croissance globale se réalisent par la mobilité de la population, non pas par l’élargissement des écarts de revenu. Corollaire : nonobstant la piètre croissance globale du Québec, le revenu par habitant des Québécois converge vers le niveau national.
jeudi 29 novembre 2007
À la rescousse du Cardinal
Journal de Québec
Jean-Luc Migué et Pierre Simard
Longtemps dotée par l’État d’un pouvoir monopolistique au Québec, l’Église doit maintenant composer avec une concurrence féroce. Elle est aujourd’hui victime d’une guerre de prix sans merci de la part de l’État lui-même.
Depuis cinquante ans, l’État ne cesse de « casser » les prix sur le marché de la vertu et de la morale. Aujourd’hui, il nous offre – que dire, il nous impose plutôt – une panoplie de produits de bonne conscience sans qu’on ait à s’embarrasser de subtilités théologiques telles l’obligation d’aller à la messe, de se confesser ou d’adhérer à une doctrine sexuelle particulière. L’État réussit même à nous faire croire – grâce à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements à la source – que ces produits ne coûtent rien. Le citoyen peut de nos jours adhérer à des mesures empreintes de compassion et de vertu, sans avoir à passer par les prêtres et, encore mieux, sans en assumer le coût, comme le croient les 44 % de Québécois qui ne paient aucun impôt sur le revenu.
Jean-Luc Migué et Pierre Simard
Longtemps dotée par l’État d’un pouvoir monopolistique au Québec, l’Église doit maintenant composer avec une concurrence féroce. Elle est aujourd’hui victime d’une guerre de prix sans merci de la part de l’État lui-même.
Depuis cinquante ans, l’État ne cesse de « casser » les prix sur le marché de la vertu et de la morale. Aujourd’hui, il nous offre – que dire, il nous impose plutôt – une panoplie de produits de bonne conscience sans qu’on ait à s’embarrasser de subtilités théologiques telles l’obligation d’aller à la messe, de se confesser ou d’adhérer à une doctrine sexuelle particulière. L’État réussit même à nous faire croire – grâce à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements à la source – que ces produits ne coûtent rien. Le citoyen peut de nos jours adhérer à des mesures empreintes de compassion et de vertu, sans avoir à passer par les prêtres et, encore mieux, sans en assumer le coût, comme le croient les 44 % de Québécois qui ne paient aucun impôt sur le revenu.
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