Article épinglé

vendredi 9 mars 2007

Vendre le droit d’immigrer au Canada

Jean-Luc Migué et Pierre Simard
Le Soleil, vendredi 9 mars 2007

Au moment de créer une commission chargée d’examiner comment accommoder les nouveaux arrivants, ne serait-il pas raisonnable de se demander pourquoi de nombreux immigrants n’adhèrent pas aux lois et aux valeurs de leur pays d’accueil. Pourquoi ne pas profiter de l’occasion pour se demander si nos gouvernements, dans leur souci moralisateur de promouvoir le multiculturalisme, ne sont pas en réalité le catalyseur de leur isolement économique et social. Alors que l’actualité québécoise s’abreuve de sondages sur le racisme, de gangs de rue et d’opinions politiquement correctes sur Hérouxville, il semble opportun de mettre de côté notre puritanisme humanitaire pour nous interroger sur les véritables enjeux de l’immigration.

dimanche 11 février 2007

Gérard Bouchard et la commission d'étude sur les accommodements raisonnables

Le Devoir
Pierre Simard

Incrédulité, perplexité, colère, honte, dépit : tels sont quelques-uns des sentiments que j'ai éprouvés en apprenant[i] la nomination de l'historien Gérard Bouchard, professeur à l'Université du Québec à Chicoutimi, à la commission d'étude sur les accommodements raisonnables. Je m'explique.

vendredi 6 octobre 2006

L’immobilisme québécois et le principe de précaution

La Presse et Le Soleil
Pierre Simard

Dans une récente étude[i], le professeur Yves Rabeau dénonçait l’immobilisme québécois en matière de développement économique. Le refus systématique de tout nouveau projet créateur de richesse coûterait cher aux Québécois. Ce phénomène de rejet du développement économique, loin d’être propre au Québec, est en fait une conséquence de l’engagement de nos gouvernements envers le principe de précaution, lequel soutient le vague concept de développement durable. Si ce principe – qui transforme notre façon d’aborder les problématiques environnementales, sociales et économiques[ii] − nous a toujours été présenté comme une injection de prudence face au changement, son application s’avère dans les faits un véritable frein à l’innovation et au développement économique.