Article épinglé

mercredi 24 avril 2013

La réduction des GES avant l'indépendance pétrolière?

La Presse.ca, La Presse Débats, mercredi le 23 avril 2013.

Selon un sondage Nanos, une majorité de Québécois trouve plus important de réduire les émissions de gaz à effet de serre que de rendre l'Amérique du Nord indépendante des importations de pétrole. Etes-vous d'accord?

Si ça ne coûte rien…

C’est parce que la propagande des réchauffistes est plus forte au Québec qu’ailleurs, que nous nous distinguons des autres nord-américains en matière de lutte contre les changements climatiques. D’abord, la simple idée voulant que le répondant à un tel sondage dispose de l’information et des connaissances suffisantes pour répondre rationnellement à cette question est farfelue. Même les scientifiques ne s’entendent pas sur la question des gaz à effet de serre. Une des forces de nos groupes de pression c’est d’avoir appris à exploiter notre ignorance rationnelle. Ils savent que le citoyen peu informé, et conscient de ne pouvoir influencer significativement l’issue d’une décision politique retirera une satisfaction psychologique à adhérer à leurs mesures empreintes de vertu. C’est humain, il est plus facile d’exposer sa compassion que de passer pour un négationniste ou un hérétique à la solde des pétrolières. Évidemment, pour le citoyen, l’adhésion à la bonne conscience est plus facile lorsqu’il a l’impression de ne pas avoir à en assumer le coût. J’aimerais bien connaître les résultats d’un sondage Nanos mesurant notre accord avec une hausse du prix de l’essence pour financer les groupes environnementaux. Nous conclurions, sans doute, que le Québécois aime bien se donner bonne conscience à la condition que ça ne lui coûte rien!

lundi 22 avril 2013

Pierre Simard appointed Fraser Institute senior fellow

Fraser Institute

Introducing new Fraser Institute senior fellow: Professor Pierre Simard

Pierre SimardPierre Simard is a professor of social sciences at École nationale d'administration publique (ENAP) in Quebec City. He is a frequent commentator on economic and public policy issues in French Canadian media and has served as a research consultant to various public and private agencies.

"A native Quebecer, Professor Simard has cemented himself as one of Quebec's staunchest and most vocal supporters of prosperity through reliance on markets rather than government," said Jason Clemens, Fraser Institute executive vice-president.

"We are thrilled to have Professor Simard contributing to our ongoing efforts in Quebec and supporting more generally our French-language dissemination of the Fraser Institute's work."

Prior to ENAP, Professor Simard was a research professor at the Centre d'études politiques et administratives du Québec (CEPAQ). He holds a bachelor's degree in economics, a master's degree in policy analysis, and a Ph.D. in political science, all from Université Laval.


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mardi 16 avril 2013

Accroître les mesures de sécurité?

La Presse, Montréal 19 avril 2013, p. A 27. Aussi disponible sur La Presse. ca.

D’après vous, l’attentat au marathon de Boston devrait-il forcer les organisateurs de grands événements sportifs à augmenter les mesures de sécurité? Ou devrait-on plutôt voir comme un acte isolé le fait que le marathon de Boston ait été choisi comme cible des explosions?
La dictature sécuritaire
L’intensification des mesures de sécurité est prévisible, non seulement lors des événements sportifs, mais partout dans les lieux publics. Comme on ne sait jamais où et comment le dément va frapper, tout attentat apporte son lot de nouvelles lois et de règles de sécurité. Chaque fois, ce sont les libertés civiques du monde libre qui sont soufflées par les bombes des terroristes. Depuis le 11 septembre 2001, le sécuritarisme a envahi subtilement notre quotidien. Nous ne pouvons plus prendre l’avion sans être purifiés par un agent des douanes. Nos sacs à dos sont fouillés à l’entrée des événements festifs. Des caméras de surveillance enregistrent le moindre de nos gestes au travail, à l’épicerie ou dans la rue. Quelques heures après l’attentat de Boston, un analyste suggérait d’élargir les bases de données sur les citoyens de manière à identifier préalablement les individus susceptibles de perpétrer de tels actes. J’ai compris alors que les terroristes étaient en voie de gagner leur guerre contre le monde libre : quand le fichage des citoyens n’est plus un sujet tabou, c’est que la dictature sécuritaire est à nos portes. Nous sommes tous victimes du terrorisme.