Pierre Simard
Journal de Québec, samedi le 8 janvier 2011, p.19
Journal de Montréal, mercredi le 12 janvier 2011, p.26
Ça y est, la période prébudgétaire est amorcée. Celle ou les syndicats, les corporations professionnelles et autres groupes d’intérêt se disputent la richesse des autres. La période des loups!
On peut diviser notre société en deux catégories : les producteurs de richesse (les travailleurs, les entrepreneurs) et les bénéficiaires de faveurs publiques. Désolé, mais les politiciens ne créent pas de richesse: ils ne font que redistribuer celle des citoyens. Et la perspective d’un budget, ça excite les prédateurs de fonds publics.
Article épinglé
samedi 8 janvier 2011
mardi 4 janvier 2011
Les professionnels de la compassion
Pierre Simard
Le journal de Québec, 4 janvier 2011, p.13
La Presse, Opinion, vendredi le 7 janvier, p.A15. (disponible sur Cyberpresse)
En ce début d’année, les professionnels de la compassion en profitent pour faire étalage de leur souci du bien commun. Invariablement, ils se «répandent» en solidarité. Le message est sans équivoque : il suffit de prélever toujours davantage des revenus des contribuables et de laisser les âmes attendries que sont les politiciens, chefs syndicaux et groupes d’intérêt promouvoir l’entraide entre citoyens.
Par un drôle de hasard, ces élans de compassion coïncident avec la préservation des privilèges aux syndiqués, aux artistes, aux agriculteurs, aux grandes entreprises, aux environnementalistes, aux amis du parti… voire au renflouement de la caisse de retraite des employés de la Ville de Montréal. La routine quoi!
Le journal de Québec, 4 janvier 2011, p.13
La Presse, Opinion, vendredi le 7 janvier, p.A15. (disponible sur Cyberpresse)
En ce début d’année, les professionnels de la compassion en profitent pour faire étalage de leur souci du bien commun. Invariablement, ils se «répandent» en solidarité. Le message est sans équivoque : il suffit de prélever toujours davantage des revenus des contribuables et de laisser les âmes attendries que sont les politiciens, chefs syndicaux et groupes d’intérêt promouvoir l’entraide entre citoyens.
Par un drôle de hasard, ces élans de compassion coïncident avec la préservation des privilèges aux syndiqués, aux artistes, aux agriculteurs, aux grandes entreprises, aux environnementalistes, aux amis du parti… voire au renflouement de la caisse de retraite des employés de la Ville de Montréal. La routine quoi!
jeudi 23 décembre 2010
Le cadeau de Noël
Pierre Simard
Cauchemar! Trouver un cadeau de Noël pour l’être aimé. On réfléchit, on cherche l’expression d’un désir, une mention récente, un indice... On a beau vouloir se mettre à sa place, on ne sera jamais à sa place. C’est comme ça!
Plus souvent qu'autrement, le cadeau qu’on offre à son amoureuse se révèlera mal adapté à ses préférences. Malgré ses remerciements, son sourire et ses baisers réconfortants, l’économiste que je suis ne pourra s'empêcher de penser qu'un meilleur choix aurait été possible. Il y aura toujours ce petit signe, cette petite impression qui me rappellera que j'ai peut-être créé involontairement une perte économique en voulant lui faire plaisir.
Cauchemar! Trouver un cadeau de Noël pour l’être aimé. On réfléchit, on cherche l’expression d’un désir, une mention récente, un indice... On a beau vouloir se mettre à sa place, on ne sera jamais à sa place. C’est comme ça!
Plus souvent qu'autrement, le cadeau qu’on offre à son amoureuse se révèlera mal adapté à ses préférences. Malgré ses remerciements, son sourire et ses baisers réconfortants, l’économiste que je suis ne pourra s'empêcher de penser qu'un meilleur choix aurait été possible. Il y aura toujours ce petit signe, cette petite impression qui me rappellera que j'ai peut-être créé involontairement une perte économique en voulant lui faire plaisir.
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