Pierre Simard
La Presse, vendredi 9 octobre 2009, Forum, p.A17
Le Soleil, jeudi le 8 octobre 2009, Point de vue, p.33
Le refus des Québécois d’assumer une hausse des taxes et des tarifs (impôt) pour contrer un inévitable déficit budgétaire fait «baver» les inconditionnels de l’État bienveillant. Plusieurs d’entre eux sont en manque de qualificatifs pour condamner les Québécois qui refusent «l’appel à la raison» de nos gouvernements. Personnellement, en tant qu’analyste des choix publics, je salue cette clairvoyance des citoyens-contribuables. Je m’explique.
La plupart des commentateurs politiques partagent une vision angélique de l’État. Pour eux, nos gouvernements n’ont qu’une ambition, celle de préserver le bien commun. Cette conception naïve du rôle de l’État n’est pas nouvelle : elle domine les théories des finances publiques depuis deux siècles. On postule que nos gouvernements produisent des biens et services publics réclamés par le peuple et qu’en conséquence, personne ne doit rechigner devant la facture.
Article épinglé
vendredi 9 octobre 2009
samedi 26 septembre 2009
Technocrates contre citoyens : La saga du quai de Tadoussac!
Pierre Simard
Journal de Québec, samedi le 26 septembre 2009, p.19
On utilise souvent le terme technocratie pour désigner péjorativement les administrations publiques déconnectées de la réalité qui prennent des décisions peu compréhensibles et néfastes pour les citoyens qu’elles sont censées servir. Fiction ou réalité? À la lumière de l’actuelle saga entourant la cession du quai de Tadoussac, il semble que la technocratie soit bien vivante.
Journal de Québec, samedi le 26 septembre 2009, p.19
On utilise souvent le terme technocratie pour désigner péjorativement les administrations publiques déconnectées de la réalité qui prennent des décisions peu compréhensibles et néfastes pour les citoyens qu’elles sont censées servir. Fiction ou réalité? À la lumière de l’actuelle saga entourant la cession du quai de Tadoussac, il semble que la technocratie soit bien vivante.
mardi 25 août 2009
La tolérance
Pierre Simard
(Le Soleil P.29 09/08/26)
Le Soleil nous apprend que le conseiller municipal et ex-animateur de tribune téléphonique Marc Simoneau poursuit sa croisade contre le bruit le dimanche. En attendant de réussir à faire interdire les tondeuses, souffleurs à feuilles et autres outils de jardinage troublant sa quiétude, il nous menace d’une visite de sensibilisation au bon voisinage.
Voyez-vous, Marc Simoneau est l’exemple-type du politicien qui aspire à gérer l’univers selon ses propres attentes. Il ne lui est jamais venu à l’esprit que sa vertueuse quête de quiétude n’est qu’intolérance et menace à la qualité de vie de ses concitoyens. Il n’a pas encore réalisé que le prix à payer pour protéger notre qualité de vie, c’est souvent de tolérer les imperfections de la vie en société.
(Le Soleil P.29 09/08/26)
Le Soleil nous apprend que le conseiller municipal et ex-animateur de tribune téléphonique Marc Simoneau poursuit sa croisade contre le bruit le dimanche. En attendant de réussir à faire interdire les tondeuses, souffleurs à feuilles et autres outils de jardinage troublant sa quiétude, il nous menace d’une visite de sensibilisation au bon voisinage.
Voyez-vous, Marc Simoneau est l’exemple-type du politicien qui aspire à gérer l’univers selon ses propres attentes. Il ne lui est jamais venu à l’esprit que sa vertueuse quête de quiétude n’est qu’intolérance et menace à la qualité de vie de ses concitoyens. Il n’a pas encore réalisé que le prix à payer pour protéger notre qualité de vie, c’est souvent de tolérer les imperfections de la vie en société.
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