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samedi 7 janvier 2012

Puritanisme hypocrite?



Pas facile pour la Maison Simons de faire des campagnes publicitaires. Après s’être fait reprocher l’hypersexualisation des jeunes et la maigreur de ses mannequins, voilà qu’elle doit composer avec le puritanisme commercial des dirigeants de l’Université Laval.
Mon alma mater vient de s’opposer pour une deuxième fois aux ambitions d’autofinancement des joueuses de l’équipe de rugby du Rouge et Or.  Alors qu’elle leur avait interdit la publication d’un calendrier exhibant leurs charmes, elle s’oppose cette fois à ce que ces mêmes étudiantes participent à une campagne publicitaire de la Maison Simons.
La raison officielle : « Hors de question que des athlètes du Rouge et Or se prêtent à des publicités pour des entreprises, même au bénéfice de leur équipe. […] Nos étudiants ne font pas de pub […] avec personne. […] Que ce soit des étudiants du Rouge et Or ou un crack d'un domaine X ou Y, attacher l'étudiant et l'Université Laval dans un exercice de commercialisation, ce n'est pas dans nos valeurs.» Bref, il n’est pas question pour l’Université Laval d’associer les étudiants ou le nom de l’université à des entreprises commerciales.
Le journaliste n’a cependant pas précisé s’il avait mené son entrevue au Pavillon Kruger de l’Université Laval, au Pavillon La Laurentienne de l’Université Laval, au Pavillon Abitibi-Price de l’Université Laval ou au Pavillon Desjardins de l’Université Laval…

Dites, vous connaissez l’histoire du curé qui prêchait l’abstinence et pieutait avec la bonne sœur?

mardi 3 janvier 2012

Quoi surveiller en 2012?

La presse.ca, La presse Débats, mardi 2 janvier 2012.


En 2012, quels sont les dossiers qui retiendront particulièrement votre attention ? Les élections au Québec ? Les compressions prévues dans le budget fédéral ? Les présidentielles aux États-Unis et en France ? Les relations orageuses entre l’Iran et l’Occident ?

L’année du sacrifice
Pourquoi se creuser la tête à faire des prédictions? Comme une fatalité, les années passent et se ressemblent. À moins que les prophéties mayas nous délivrent de l’emprise de nos gouvernements, l’année 2012 se présente comme une autre année de sacrifices. Les politiciens vont continuer à nous sacrifier pour notre propre bien : hausse de la taxe de vente, hausse de la taxe sur les carburants, hausse de la contribution santé, etc. Cette année encore, nos gouvernements ont impérativement besoin de notre argent : ils croulent sous le poids des dettes et des déficits. Le fédéral a besoin de 12 milliards $, le provincial de 4 milliards $ et les municipalités de 800 millions $. Pour boucler le budget 2012? Non, pour se rendre à l’année du sacrifice 2013. C’est comme ça! Le bonheur du peuple a un prix et, dans le monde politique, le sacrifice des autres est une vertu. Il suffit de prélever toujours davantage de revenus dans la poche des contribuables et de laisser la clairvoyance politicienne promouvoir votre bonheur. Je sais, je sais, l’important c’est « d’être heureux comme peuple », dixit le ministre Bachand. Mais être heureux ne veut pas dire niaiseux, même si parfois… sacrifice!