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lundi 24 octobre 2011

Chantiers: le gouvernement doit-il plier?


La Presse Débats, Cyberpresse, lundi le 24 octobre 2011
Face aux débrayages illégaux qui frappent les chantiers, le gouvernement Charest doit-il tenir bon dans sa volonté d’adopter son projet de loi encadrant le placement syndical dans le secteur de la construction ?
Un pouvoir démesuré
Au moment où la ministre Lise Thériault veut mettre fin à l'intimidation sur les chantiers de construction, voilà qu’elle est l’objet de menaces et se voit obligée de renforcer sa garde rapprochée. Comme preuve de la légitimité d’un projet de loi, on ne pouvait trouver mieux. Au Québec, les syndicats exercent un pouvoir démesuré sur l’appareil politique. Tous les moyens de pression leur sont permis : du débrayage illégal à l’intimidation.  En réalité, depuis des décennies, nos syndicats ne respectent pas la loi, ils font la loi ! Cette manière de procéder les a longtemps servis. Ils ont appris, au fil des ans, que leurs actes illégaux sont rarement punis par les autorités. Dans ce contexte, pourquoi s’en priveraient-ils? D’autant plus qu’ils enrobent leurs gestes d’une héroïcité visant à protéger les soi-disant grands acquis de notre révolution tranquille. Pourtant, il faudra bien qu’un jour quelqu’un mette ses culottes. Espérons que ce sera cette fois… à suivre !

jeudi 20 octobre 2011

Une commission d'enquête utile?

La Presse, Forum, La Presse Débats, jeudi le 20 octobre 2011, p. A 21. Aussi disponible sur Cyberpresse.

Même si personne ne pourra être contraint de témoigner, croyez-vous que la commission d’enquête présidée par la juge France Charbonneau sera en mesure de faire la lumière sur les pratiques illégales dans l’industrie de la construction ?

Star Académie!
La patente à gosse ou la commission émasculée? On hésite encore sur le titre. Peu importe, on l’aura notre spectacle de téléréalité, notre Star Académie de la corruption et de la collusion dans l’industrie de la construction. L’émission risque d’être la plus coûteuse de l’histoire du show-business québécois : on l’a appris hier, le budget est illimité. À ce jour, seule l’animatrice des galas est connue. Les participants seront invités prochainement à soumettre leur candidature (volontaire, évidemment !). Des auditions préalables serviront à sélectionner ceux qui auront le privilège d’apparaître au petit écran. On ne sait pas encore si les spectateurs auront la chance de voter pour leur coup de cœur, mais les commissaires pourront mettre des candidats en danger pour les forcer à prouver leur honnêteté et leur valeur. Jusqu’ici, peu de choses ont filtré sur l’identité des coanimateurs de l’émission. Dites, vous avez pensé à René comme directeur de l’Académie? Ça prendrait quelqu’un de sérieux pour superviser les cours de chant et de patinage de tout ce bon monde.