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vendredi 12 novembre 2010

Péréquation: plutôt 1200$ à chacun!

Pierre Simard
La Presse, vendredi le 12 novembre, 2010, p. A21.  Disponible sur cybepresse.

La péréquation serait une vertu du fédéralisme. Pourtant, la péréquation incite le gouvernement du Québec à toujours dépenser davantage. Elle accroit notre dépendance à l'égard du gouvernement du Québec aussi bien qu'à l'égard de l'État fédéral. Je m'explique.

Pour l'année budgétaire 2010-2011, le gouvernement du Québec recevra 8,5 milliards de dollars en virement de péréquation du gouvernement fédéral, soit 60% des 14,4 milliards versés à l'ensemble des provinces «pauvres». Cette somme représente 13% des 65,5 milliards de revenus prévus par la province de Québec. Un véritable cadeau, si on considère que les contribuables québécois contribuent pour environ 20% aux recettes fiscales fédérales. En somme, 80% de ce chèque de péréquation est financé par nos amis du Rest of Canada (ROC).

lundi 8 novembre 2010

Lettre à Michel Arsenault, président de la FTQ.

Monsieur Arsenault,

On ne se connaît pas personnellement, mais comme disait Gustave Le Bon, s’ignorer vaut parfois mieux que se connaître. Je tenais quand même à vous écrire pour vous parler de votre « concerto de gauche » avec Claudette, Réjean, Léo, François, Lucie, Gilles, Dominique, et Louis Philippe. Personnellement, j’ai trouvé que vous donniez un peu dans la fanfare mais... le « rétro » a sa clientèle.

Trêve de flatterie! Revenons-en aux animaux. Selon vous, sans les programmes sociaux nous ne serions pas mieux que des animaux. Je vous cite : « Ça, c’est la différence entre les êtres humains et les animaux. Les animaux, quand il y en a un qui vieillit, ils le laissent mourir et ils le mangent entre eux. ». Je me demande bien ce que Mgr Ouellet en penserait! Voilà maintenant que Dieu a créé les animaux et que c’est l’État et les syndicats qui en font des humains.