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jeudi 26 janvier 2012

Transport collectif: qui doit payer?


La Presse.ca, La Presse Débats, 25 janvier 2011.
Le transport collectif enregistre des records d’affluence. Comment devrait-on financer les projets de développement du transport en commun? En utilisant une partie des recettes du péage ? Par le truchement de la taxe sur l’essence ? Que suggérez-vous ?
Une taxe, c’est une taxe!
Lorsqu’il est temps de faire payer les autres, nos administrateurs publics débordent d’imagination. Le péage routier n’est pas à proprement parler une mauvaise chose. L’idée de faire supporter aux consommateurs le coût réel de l’utilisation d’un bien ou d’un service public est même souhaitable; on parle alors du principe de l’utilisateur-payeur. Les revenus de péage servent alors, et de manière exclusive, à la construction et à l'entretien des infrastructures routières. Si, par un heureux hasard, le péage dégage des surplus, on doit selon ce principe les reverser dans les poches de l’automobiliste. En proposant de prendre 50 % des revenus de péage pour financer le transport en commun, l’ambition réelle de la Société de transport de Montréal (STM) est de taxer les usagers de la route pour financer ses projets de développement. On ne cherche pas seulement à faire payer les automobilistes pour des services qu’ils utilisent, mais à les faire payer pour les utilisateurs d’un autre service, en l’occurrence les usagers du transport en commun. On appelle ça poliment de l’interfinancement. Doit-on se réjouir de l’introduction, par le péage, d’une nouvelle taxe auprès des usagers de la route? On dira bien ce qu’on voudra, mais une taxe… c’est une taxe!

mercredi 25 janvier 2012

Le RLQ n’est pas le gouvernement


Ils s’invectivent à qui mieux mieux! Depuis quelques jours, certains partisans du Réseau Liberté-Québec (RLQ) et du Parti Conservateur du Québec (PCQ) ne cessent de se lancer des roches. C’est votre droit, mais ne m’embarquez pas dans vos jérémiades. Cessez de collectiviser vos insultes. Ne venez plus déposer votre propagande sur mon mur Facebook ou m’accuser d’être un marxiste culturel du simple fait que je participe aux activités du RLQ. J’exercerai ma liberté de vous flusher… promis!
Je participe aux activités du Réseau parce que j’y trouve mon compte. J’y participe parce que le RLQ me permet d’échanger des idées avec d’autres partisans des libertés individuelles.
Dois-je être d’accord avec toutes les idées véhiculées aux rencontres du Réseau? Non. C’est d’ailleurs ce que j’attends d'un réseau, c’est même ce que j’exige du RLQ.
Le RLQ n’est pas le gouvernement. Il n’a pas à privilégier un parti politique plutôt qu’un autre. Il n’a pas à accorder un monopole de vérité à un groupe de droite plutôt qu’un autre. Son travail est de les mettre en concurrence. Il doit simplement m’offrir l’opportunité de mieux les connaître afin que je puisse éclairer mes choix politiques.
Plusieurs aimeraient que le RLQ deviennent un parti politique ou endosse leur préférence partisane. Pas moi!  Le jour où il prendra position, décidera à ma place de ce qui est bon pour moi, je ne participerai plus à ses activités.
Je serai donc de la rencontre du 18 mars à Lévis. J’y serai pour écouter les divers entrepreneurs politiques m’offrir leur produit. Chose certaine, je n’achèterai rien sous la menace et les invectives.