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mercredi 25 janvier 2012

Le RLQ n’est pas le gouvernement


Ils s’invectivent à qui mieux mieux! Depuis quelques jours, certains partisans du Réseau Liberté-Québec (RLQ) et du Parti Conservateur du Québec (PCQ) ne cessent de se lancer des roches. C’est votre droit, mais ne m’embarquez pas dans vos jérémiades. Cessez de collectiviser vos insultes. Ne venez plus déposer votre propagande sur mon mur Facebook ou m’accuser d’être un marxiste culturel du simple fait que je participe aux activités du RLQ. J’exercerai ma liberté de vous flusher… promis!
Je participe aux activités du Réseau parce que j’y trouve mon compte. J’y participe parce que le RLQ me permet d’échanger des idées avec d’autres partisans des libertés individuelles.
Dois-je être d’accord avec toutes les idées véhiculées aux rencontres du Réseau? Non. C’est d’ailleurs ce que j’attends d'un réseau, c’est même ce que j’exige du RLQ.
Le RLQ n’est pas le gouvernement. Il n’a pas à privilégier un parti politique plutôt qu’un autre. Il n’a pas à accorder un monopole de vérité à un groupe de droite plutôt qu’un autre. Son travail est de les mettre en concurrence. Il doit simplement m’offrir l’opportunité de mieux les connaître afin que je puisse éclairer mes choix politiques.
Plusieurs aimeraient que le RLQ deviennent un parti politique ou endosse leur préférence partisane. Pas moi!  Le jour où il prendra position, décidera à ma place de ce qui est bon pour moi, je ne participerai plus à ses activités.
Je serai donc de la rencontre du 18 mars à Lévis. J’y serai pour écouter les divers entrepreneurs politiques m’offrir leur produit. Chose certaine, je n’achèterai rien sous la menace et les invectives.

lundi 23 janvier 2012

Affaire Duceppe: qu'en pensez-vous?


La Presse.ca, La Presse Débats, lundi le 23 janvier 2012.
Comment réagissez-vous au fait que pendant plusieurs années, le Bloc québécois et son chef Gilles Duceppe aient utilisé les fonds de la Chambre des communes pour défrayer le salaire du directeur général du parti ?
Bonne chance Gilles!
Stupéfaction chez les souverainistes. Gilles Duceppe aurait floué le trésor public à des fins partisanes. Celui qui, pendant des années, a déchiré sa chemise pour dénoncer les tripotages de fonds publics aurait été pris la main dans le sac. Voilà la belle affaire! L’ex-chef du Bloc serait-il de la race de ceux qu’il se plaisait à pourfendre? Pendant qu’il nous exhorte à lui accorder la présomption d’innocence, sa machine à sauver les meubles est en marche. Tout aurait été fait selon les normes (lorsqu’on étire la norme évidemment). Le pauvre Duceppe serait victime d’une tentative d’assassinat politique perpétrée par des fédéralistes ou des partisans de Pauline. Son discours de réplique serait déjà écrit : toutes les Québécoises et tous les Québécois pensent que... savent que... comprennent que si j’ai rémunéré le directeur général du Bloc à même mon budget de cabinet, c’est seulement pour protéger le Québec des malversations du Canada anglais. La mauvaise nouvelle pour notre champion de la morale politicienne, c’est que ses anciens adversaires politiques ont beaucoup appris de sa légendaire pugnacité. Il risque de goûter dans les prochains mois à sa propre médecine. Il risque de se voir accorder la même présomption d’innocence qu’il a concédée à ses adversaires politiques. Bonne chance Gilles!