Article épinglé

mercredi 20 avril 2011

Remplacer les élections par un tirage au sort!


Pierre Simard

Cette nuit, j’ai fait un rêve politique. J’ai rêvé de clérocratie, de lotocratie ou de sortition. Vous connaissez ces expressions? Elles font référence à un système politique où les représentants du peuple sont nommés par un tirage au sort. Confier les rênes de l’État à des citoyens dont le nom a été tiré d’un chapeau serait-il si dramatique que ça? Peut-être pas!

Voyez la scène! Par la « magie » du hasard, nos parlements offriraient une parité hommes-femmes et une représentation équitable de toutes les régions; tous les groupes sociaux y occuperaient une place correspondant à leur véritable poids dans la société. On mettrait fin, ainsi, à la mainmise sur l’État de ces grandes familles politiques infiltrées par les syndicats et corporations professionnelles.

lundi 18 avril 2011

Le PQ propulsé par son congrès?


 La Presse Débats, cyberpresse, lundi le 18 avril 2011.
Rien n'est moins sûr
Un double défi attendait Mme Marois ce weekend : galvaniser ses militants tout en évitant de s’aliéner le reste des Québécois. De toute évidence, elle aura su relever le premier des deux : l’appui de 93% de ses militants montre qu’elle a son parti bien en mains. Pour ce qui est de convaincre les Québécois d’adhérer à la plateforme péquiste, rien n’est moins sûr. Le PQ est demeuré fidèle à lui même. Il n’y a jamais rien de permis dans le monde péquiste. Tout doit être  obligatoire ou interdit : le cégep en français obligatoire, des cours obligatoires de francisation pour les immigrants, mais surtout pas question de permettre aux cégeps d’offrir aux étudiants qui le désirent une session d'immersion en anglais. Dans une province où une frange importante de l’électorat est de plus en plus sceptique face à l’omniprésence de l’État dans sa vie, où sont de plus en plus nombreux ceux qui en ont assez de toujours voir l’État décider à leur place, il est à se demander si le PQ ne vient pas de contribuer, encore une fois, à la désaffection politique des citoyens et à l’absentéisme électoral. À moins, évidemment, que ce congrès du PQ ne serve… l’ADQ