Jean-Luc Migué et Gérard Bélanger
La plupart des économistes canadiens concluent, à la lumière des données observables, que le Québec décline relativement depuis de nombreuses décennies. En contrepartie, nombre d’observateurs québécois, s’inspirant du même dossier empirique, démontrent que le revenu par habitant des Québécois a monté au moins aussi vite que dans les provinces à croissance rapide. La thèse avancée dans cet écrit est que dans une économie intégrée comme l’est le Canada, les ajustements interrégionaux aux variations de croissance globale se réalisent par la mobilité de la population, non pas par l’élargissement des écarts de revenu. Corollaire : nonobstant la piètre croissance globale du Québec, le revenu par habitant des Québécois converge vers le niveau national.
La plupart des économistes canadiens concluent, à la lumière des données observables, que le Québec décline relativement depuis de nombreuses décennies. En contrepartie, nombre d’observateurs québécois, s’inspirant du même dossier empirique, démontrent que le revenu par habitant des Québécois a monté au moins aussi vite que dans les provinces à croissance rapide. La thèse avancée dans cet écrit est que dans une économie intégrée comme l’est le Canada, les ajustements interrégionaux aux variations de croissance globale se réalisent par la mobilité de la population, non pas par l’élargissement des écarts de revenu. Corollaire : nonobstant la piètre croissance globale du Québec, le revenu par habitant des Québécois converge vers le niveau national.