(1/2) Médecins et gouvernement : la guerre des vertueux intéressés
* Cet essai a été rédigé avec l'aide de ChatGPT
Le conflit entre les médecins et le gouvernement n’est pas un accident, c’est un produit du système. Chacun agit rationnellement : le politicien veut des votes, le médecin veut des revenus, et le citoyen paie la facture sans savoir pourquoi.
Dans ce débat, le gouvernement aime se présenter comme le gardien des fonds publics, celui qui “protège” les contribuables contre les excès d’un corps professionnel jugé trop bien payé.
En imposant des cibles de performance et une loi spéciale, il veut prouver qu’il agit — peu importe si le système reste malade. L’important est d’avoir l’air déterminé. Ce n’est pas la santé du patient qui motive le gouvernement, mais la santé de la CAQ.
Les médecins, pour leur part, dénoncent l’ingérence bureaucratique, les cibles absurdes, les promesses creuses. Ils ont raison, mais ils défendent aussi un système qui leur garantit des revenus élevés et une autonomie quasi totale. Le discours sur “la qualité des soins” sert souvent de bouclier à un cartel médical qui protège ses privilèges.
Dans un réseau public où tout dépend d’eux, les médecins disposent d’un pouvoir de négociation immense. Ils sont à la fois indispensables et intouchables. Et dans un marché sans véritable concurrence, ils ont tout intérêt à préserver les importants privilèges dont ils disposent.
Entre les deux camps, le citoyen n’a qu’un rôle secondaire : celui du contribuable captif. Il finance le système sans comprendre ses mécanismes. L’ignorance du public n’est pas un défaut, c’est une donnée structurelle. Le citoyen moyen n’a ni le temps ni la capacité d’évaluer les conventions collectives ou les budgets du ministère.
Le véritable remède à cette maladie chronique n’est peut-être pas politique, ni même syndical. En effet, pendant que médecins et gouvernements se disputent les leviers du pouvoir, une autre révolution frappe à la porte du réseau de la santé : celle de l’intelligence artificielle.