La déclaration
À titre d’économistes, nous aimerions avertir nos concitoyens de l’inefficacité d’un gonflement des dépenses publiques contre la récession en cours. Prétextant un faux consensus et pressés par des considérations politiques, les pouvoirs publics ignorent les conséquences à long terme de leurs interventions.
Les programmes de dépenses massives et d’alourdissement réglementaire mis de l’avant par les gouvernements canadien et québécois répondent essentiellement aux revendications d’intérêts organisés.
À la lumière de la théorie et de l’histoire économiques, nous estimons que ces mesures, au lieu de relancer l’économie, hypothéqueront les revenus des contribuables, rendront les producteurs encore plus dépendants de l’État, stimuleront le protectionnisme et prépareront des troubles encore pires dans l’avenir.
Si leurs véritables intentions étaient de favoriser la croissance économique, nos gouvernements choisiraient plutôt d’aplanir les obstacles à l’investissement, au travail et à la production, notamment en réduisant le fardeau fiscal et réglementaire des individus et des entreprises.
Les signataires:
Steve Ambler
Université du Québec à Montréal
Germain Belzile
École des hautes études commerciales de Montréal
Martin Boyer
École des hautes études commerciales de Montréal
Michel Boucher
École nationale d’administration publique
Gabrielle Brenner
École des hautes études commerciales de Montréal
Jean-Charles Chebat
École des hautes études commerciales de Montréal
Nathalie Elgrably-Lévy
École des hautes études commerciales de Montréal
Pierre Lemieux
Université du Québec en Outaouais
Robert Leroux
Université d'Ottawa
Jean-Luc Migué
École nationale d’administration publique et Institut Fraser
Filip Palda
École nationale d’administration publique
Pierre Simard
École nationale d’administration publique
La déclaration est accessible en ligne. Cliquez ici